Hé ben ouala!!

Fini!
Trente heures de jeu, 20 pages recto verso de notes, pas trop de prises de têtes mais beaucoup de recherches d'indices.
Rhem 3 est bien plus vicelard que les précédents.
Les indices sont parfois très très cachés.
Cependant, comme toujours avec Knut Mueller, si l'on porte attention aux détails, à la façon dont les éléments des lieux sont construits, on doit se douter qu'il y a quelque chose d'autre que ce qui est immédiatement visible.
Il faut alors chercher le moyen d'aller voir plus loin, de l'autre côté ou dessus, ou dessous.
Parfois c'est le fait de trouver un indice clairement partiel qui vous fait comprendre qu'il faut chercher les morceaux manquants.
Comme toujours le joueur va de découverte en découverte, chaque énigme résolue amenant sa petite récompense et ses gros soucis.
De même que dans les deux précédents opus, il n'est pas vraiment difficile de résoudre une énigme lorsqu'on a les indices en main.
La vraie difficulté du jeu c'est d'accepter de ne pas pouvoir avancer à certains endroits, de poursuivre malgré tout les recherches dans des espaces labyrinthiques qu'il faut un peu de temps pour maîtriser et enfin d'avancer à coup de petites (mais gratifiantes) victoires.
Le créateur maniaque nous gratifie encore de charmants labyrinthes, de passages, passerelles, ascenseurs interactifs et forcément peu coopératifs, appareils à boutons divers, portes récalcitrantes, ponts mobiles et signes cryptiques.
Malgré tout les énigmes ne ressemblent pas du tout à celles des jeux précédents. Knut Mueller réussit à ne pas se copier, c'est assez admirable!!
Quelques petites nouveautés :
- un système vous permettant de copier la tonne de documents que vous allez trouver dans un endroit spécifique du jeu. Vous pourrez ensuite y avoir accès par le menu en bas de la fenêtre du jeu.

Dommage par contre que ce ne soit pas le cas pour tous les autres documents que l'on trouve dans l'espace de jeu.
- pour les plus attentifs une petite surprise en fin de partie
- un inventaire et des objets à y mettre, ce qui ajoute un peu d'interactivité à cet environnement assez tristounet.
Le gros défaut du jeu, à mon sens, c'est son ambiance, ses décors, que j'ai trouvé plus glauque et fades que ceux de Rhem 2 et même peut-être de Rhem 1.
Mais j'avoue bien volontiers que, au final, cela n'a aucune importance pour moi. Je n'attends pas ça de ce jeu, je m'en passe et ma satisfaction est ailleurs.
Le seul souci maintenant c'est qu'il va falloir attendre au bas mot 1 an et demi avant d'avoir la suite.
Et donc, parce que j'ai moins aimé cette partie de Rhem mais parce que c'est quand même l'un des meilleurs jeux que j'ai fait, je donne un
18/20.