Sur les conseils de Grover, j'ouvre ce sujet sur ce jeu dispo sur Steam qui m'a vraiment emballé.
Voici l'intro des 13 premières minutes de jeu (Français Full)
Everybody's Gone to the Rapture


Voici mes notes pour ce jeu :

• Histoire : 19
• Graphismes : 20
• Musique et son : 21 (!)
• Interactivité : 12

Eh oui, il y a quelques actions à faire dans ce jeu, mais sa force ne réside pas dans le gameplay. C'est une immersivité totale. Les voix françaises sont tellement bien qu'on croirait qu'il est d'origine française. J'ai l'impression qu'ils ont été chercher des comédiens professionnels.
Le jeu est produit par "The Chinese Room" qui avait déjà commis le surprenant Dear Esther.
Au point de vue déplacement, on peut se promener absolument partout.
La richesse des décors est incroyable, à tel point qu'une fois terminé, je l'ai refait 5 fois pour visiter des coins que j'avais parcourus trop vite et aussi pour débloquer tous les succès.
Le système de sauvegarde est un peu déroutant car il faut les déclencher par certaines actions, mais on s'y fait assez vite.
Il est actuellement à 19.99€ sur Steam. Une misère vu la beauté du jeu.

J'allais oublier. Il tourne sur PS4 et PC et nul besoin d'une config de malade pour le faire tourner.

Je ne comprends pas ce type de jeu. Consacrer autant de temps et d'énergie à des décors et une histoire magnifique pour que le joueur n'ait rien d'autre à y faire que se balader sans interaction...
Dear Esther ne m'a pas du tout intéressée et celui-ci non plus, malgré des qualités visibles.
Si je veux vivre une "aventure narrative", je lis un bouquin, ce que j'attends d'un jeu vidéo c'est qu'il m'offre des possibilités d'agir sur le monde que je découvre.
Nan, décidement, c'est pas mon truc

Oui, c'est un type de jeu a part. C'est contemplatif/immersif.

Avec tous les éloges sur Dear Esther, je croyais être la seule à m'être ennuyée. D'ailleurs, je l'ai carrément laissé tomber sans avoir l'intention de le finir un jour tellement je l'ai trouvé déprimant.
Et, de même, je ne comprends pas que l'on appelle ça un jeu, c'est tout juste une histoire interactive; ma fille avait ça quand elle était petite mais c'était plus amusant.
Quant au fait de parler d'esprit contemplatif pour aborder ces "jeux", je suis plutôt assez contemplative dans la vie et je trouve qu'il y a suffisamment de choses à observer autour de nous. Autrement, je préfère découvrir les images, les vidéos ou les récits de voyages de ceux qui veulent bien les partager.
Ceci dit, chacun ses goûts, je conçois que l'on puisse montrer ce que l'on crée et que d'autres aiment profiter de ces créations, mais ce qui me gêne vraiment c'est que l'on appelle cela des jeux.

Ça n'a jamais ete présenté comme des jeux.

Mais quand je vais sur la page de Steam, je lis "Tous les jeux > indépendant > Dear Esther" et un peu plus bas : "à propos de ce jeu". J'ai donc cru que c'était présenté comme un jeu.
Ceci dit, je m'étais un peu méfiée et, quand je l'ai acheté, il était en solde à un prix dérisoire, alors ce n'est pas trop grave.
Bon mais je ne vais pas polluer ton sujet plus longtemps: que ceux qui aiment en profitent.

Loin de moi l'idée de douter de qui et quoi que ce soit, mais :
Dis-moi, Stigma, à quel moment j'ai raté un truc, là ?
Ceci dit, la vidéo d'intro est sympa, juste que me ballader sans rien d'autre à faire que de regarder, c'est pas trop ma came, à moi non plus…

Il faut juste cliquer sur des objets, des radios ou magnétophones pour écouter des messages qui expliquent l'histoire. Des actions a faire pour débloquer les succès, des portes a ouvrir etc... Je te l'accorde, les actions sont minimalistes quand même. Je dirais que le but est avant tout de comprendre ce qu'il s'est passé dans ce village où tous les habitants ont disparu. On est loin des énigmes Mystiennes mais on parcourt ce "jeu" à la façon d'un livre. Pour ma part cette histoire m'a beaucoup plu. On ne peut pas comparer avec un Myst.

Je vois pas trop le mal qu'il y a à appeler ça un jeu, même si effectivement ça rentre dans une catégorie à part et différente de ce à quoi on a été habitué. Ça me rappelle la discussion du même ordre qu'on avait eu pour le jeu The Path si je me souviens bien, alors que le jeu était bien plus interactif qu'un Dear Esther.

Pour moi il y a jeu à partir du moment où la personne qui pratique cette activité y trouve du plaisir et y investit du temps pour se "divertir" au sens très large. Du coup, ce qui est ludique pour certains ne l'est pas forcément pour d'autres, ça ne tient pas à la nature de l'objet mais bien au fait que nous ne sommes pas divertis par les mêmes choses.
Enfoncer des formes géométriques colorées dans une boîte avec trous de même forme, ce n'est plus trop de mon âge (encore que...), et m'asseoir devant un jeu d'échecs risque bien de m'exciter tout autant qu'une séance chez le dentiste. Je n'en retire aucun plaisir, mais ce ne sont que mes goûts personnels, ça ne change rien au fait que ça reste des jeux. Juste pas des jeux pour moi.

Bonne réponse. De même que Call of Duty n'est pas non plus pour moi. Ne faisons pas comme les journaleux du Monde qui comparent un jeu de Go avec un Démineur ! Voir leur article sur Obduction.