Depuis la sortie de l'iPad, on a tout lu sur le sujet : gadget, essentiel, inutile, révolutionnaire, piège à gogos...
Peu importe : tout le monde veut faire sa tablette maintenant. La plupart du temps, le résultat ressemble... à un iPad. Mais pas toujours. Le prochain constructeur à montrer ses tablettes est donc Sony qui prépare un débarquement en force avec non pas une mais deux tablettes aux concepts différents : la S1 et la S2 (non, il ne sont pas forts chez Sony pour les noms... rappelez-vous de votre dernier téléviseur KDL-40EX720, celui que vous avez acheté après la panne de la KV-28FX20B).

Bref, au moins pour communiquer sur les petits derniers Sony se démarque de la concurrence avec des spots très... euh... conceptuels ?

Hum... Le concept des petits montages complexes sent bon le recyclage, mais l'idée est bien exploitée par quelques trouvailles sympa (la tuture qui projette des lumières rappelant une ville en particulier).

Tout ça ne me donne pas plus envie d'avoir une tablette. Perso l'objet ne m'attire pas, pas plus que la tendance des smartphones. J'adore Internet, mais quand je suis dehors je n'ai pas envie d'être relié à de la technologie à tout moment. Le réflexe de plonger sur le net dès qu'on veut avoir la moindre info, le moindre renseignement, aussi futile soit-il, ça m'énerve. J'ai pas besoin de consulter mes mails toutes les trois minutes, j'ai pas envie d'être joignable à toute heure du jour ou de la nuit, et j'ai pas non plus besoin de voir dans la minute, dans l'heure ou dans la journée ce que mes "amis" postent sur facebook.

Comment on va faire en 2012, quand y'aura la fin du monde et qu'il faudra trouver le point d'eau le plus proche sans Google Maps ?

La partie avec les ombres est superbe. Ça aurait valu le coup de développer un court métrage autour de cette idée

Personnellement, les terminaux mobiles concrétisent un de mes fantasmes. Avec la nounoute on avait carrément l'intention de mettre les Roberts (les dictionnaires hein, qui d'ailleurs vont par paire) dans la voiture tant ça nous agace de ne plus nous rappeler un truc quand on fait des visites. Là on a ce qu'il faut sous la main. Par contre, je hais toujours autant le téléphone que j'aimerais bien interdire. Ça devrait pas être permis de se faire sonner comme ça n'importe où, n'importe quand alors qu'un mail ou un sms est bien moins indélicat et impérieux.

Tout à fait le même sentiment pour ma part avec, en plus, un léger agaçement quand je vois comme les accros du téléphone semblent ignorer totalement ce et ceux qui les entourent.
Je suis exaspérée par les gens avec lesquels vous parlez et qui interrompent d'un geste la discussion pour décrocher (comme s'ils n'avaient pas l'option répondeur), par ceux qui poursuivent leur conversation tout en demandant d'un air distrait 2 tranches de jambon à la vendeuse, par les emmerdeurs bruyants qui mattent des vidéos pendant que vous essayez de lire, par les piétons trop occupés par leur conversation pour se rendre compte qu'ils vous ont bousculé...

Quand aux tablettes, je conçois tout à fait leur utilité dans un cadre professionnel. Mes copains graphistes, par exemple, peuvent ainsi présenter leur travail n'importe où et de manière élégante (terminé les présentation tous bien serrés autour d'un écran d'ordi)
Je conçois aussi que ce soit sympa d'avoir un terminal mobile que l'on puisse trimballer partout avec soi.
Cependant, ça ne m'a jamais vraiment dérangée de devoir attendre d'être chez moi, devant mon PC pour faire une recherche.
Et si je sors de chez moi, franchement, j'aime bien ne pas trimballer tous mes contacts avec moi.

J'ai toujours été sidérée par ces gens qui multiplient les moyens d'être joignables : 2 ou 3 adresses email (souvent parce que créer un compte gmail c'est gratuit, alors pourquoi pas ?), téléphone portable (et parfois 2 ou 3 différents, boulot, perso etc.) comptes sur réseaux sociaux, téléphone fixe, blogs, sites, No Skype, AIM, MSN, tchats divers, sans oublier les MP sur les forums etc.
M'enfin, pourquoi ?

Une autre utilité de la tablette : pouvoir mettre toute la documentation technique en pdf dedans. Sur site, ça dépanne bien.

Pas faux, effectivement... Il y a de vraies applications pratiques à ce genre de joujoux, j'aimerais bien en avoir un à l'atelier quand je fais des tests sur machines, ou disposer en permanence des plans et schémas lors des montages, etc.

Pour revenir aux spots, voilà une Nième resucée d'incredible machines, mais quid du produit, de ses capacités, de ce qu'on peut en faire à part le laisser glisser dans une gouttière (utilisation tout de même sotte et grenue, je trouve... ) ?
Bon, ok, c'est juste un teaser, mais pour l'instant ça n'attise aucune curiosité chez moi.

Pareil que Grover, si on m'avait pas dit que c'est un trailer pour une tablette graphique j'aurai pas forcément tilté.
En plus comme pub c'est moyen, on sait même pas que c'est du Sony, cela pourait être un Ipad ou un Samsung ou ...

Une petite réflexion sur la place et l'avenir des tablettes :

http://www.macgeneration.com/unes/voir/129...-l-informatique

Enfin un usage poétique de l'iPhone :

Superbe

Allez zou... je retrousse mes manches pour me plonger dans l'univers du libre. Pas vraiment le choix si je veux pouvoir utiliser l'informatique dans de bonnes conditions dans mon collège. L'éducation nationale est pauvre et notre parc d'ordinateur est constitué d'antiquités qui ont du mal à faire tourner XP. D'ailleurs la plupart du temps les système sont corrompus, instables et vérolés de virus.
Là je teste une installation en dual boot sur le portable de ma salle : XP sur une partition et une distribution de Linux adaptée au métier d'enseignant appelée Edubuntu sur l'autre. Je sens que je vais passer quelques nuits blanches à faire fonctionner tout ça

Ubuntu est réputé pour sa facilité d'utilisation (la preuve, même mon vieux frangin s'en sert ! ), c'était même le but avoué et revendiqué de ses créateurs.

Par contre, là où tu va vraiment pouvoir te faire rire, c'est quand tu vas t'attaquer à des monuments d'ergonomie comme GIMP et Blender (libres, gratuits, puissants et fonctionnels mais, comment dire, "exotiques"...)

Ah mais c'est ça le libre... des usines à gaz puisque les logiciels se conçoivent par couches successives sans vision d'ensemble. Je connais GIMP, c'est dessus que j'ai commencé lorsque je suis passé au Mac (Photoshop étant un peu cher). J'ai assez vite préféré Pixelmator qui respecte le Framework de Mac OS X. Mais bon, je m'y ferai pour les trois pauvres manipulations dont j'ai besoin sur des fonds de carte.

Oui ben franchement, c'est plus compliqué à faire marcher que Mac OS X (pourtant un Unix aussi mais alors vraiment bien optimisé) et même que Windows. J'ai réussi le dual boot, installé toutes les applis dont j'ai besoin via la logithèque Unbuntu mais quelle m... pour installer un pack de langage sur LibreOffice. Et la gestion des écrans multiples n'est vraiment pas simple, surtout entre sessions différentes pour les pauvres qui n'ont pas les droits d'admin... (bon là, c'est la faute à AMD qui n'a pas trouvé moyen d'optimiser son driver).

Bon j'ai pris mes marques sur Ubuntu : je trouve le système très très bon. Il faut juste avoir des bases sur la gestion des applications par "paquets" et ne pas avoir peur d'ouvrir de temps à autre autres le terminal pour taper une ou deux lignes de commandes (la communauté Ubuntu est là pour donner un coup de main dans ces occasions et la documentation en ligne est complète et très claire). Donc, pour ceux qui voudraient passer au libre et trouver une alternative gratuite à Windows... c'est une excellente solution très complète. Dans les kiosques, on trouve des "Starter kits" pour les plus grandes distribution de Linux (Fedora, Debian, Ubuntu, OpenSUSE...) très bien faits : le DVD d'essai et d'installation (gratuit) est accompagné d'un mode d'emploi au format magazine pour moins de 10 €. Chaque distribution est accompagnée de nombreuses applications libres dans tous les domaines clefs : suite bureautique compatible Office, logiciel d'infographie compatible Photoshop, etc.
J'insiste sur un aspect important : les environnements graphiques des distributions Linux (appelés Gnome, KDE...) n'ont plus grand chose à envier à ceux de Windows et/ou de Mac... même si à mon avis Apple reste insurpassable dans le domaine grâce à une intégration plus poussée et à un design toujours plus épuré.
Gros point positif : la recherche et l'installation des logiciels ne se fait plus au petit bonheur avec des manipulations complexes, mais dans une logithèque intégrée au système et contrôlée pour éviter les malwares. On installe vraiment ce qu'on veut en un clic et avec plus de liberté que dans le Mac App Store.
Bref, l'informatique libre est entrée dans sa maturité en devenant accessible au grand public. La seule difficulté reste le premier abord quand on a ses habitudes sur un autre système et qu'on a tendance à faire plus compliqué que ça ne l'est en réalité.

Steve Jobs démissionne de son poste de CEO (PDG) d'Apple. Il reste présent dans le conseil d'administration mais n'est plus le capitaine. Il a préparé sa succession et laisse son dauphin, Tim Cook en place.

L'occasion d'un petit retour sur l'œuvre accomplie :

Les principaux apports de Jobs à Apple depuis son retour à la fin des années 1990 ont été :
- la réduction drastique du catalogue informatique d'Apple au profit d'un nombre réduit de produits, dans des gammes originales qui redéfinissent le marché : le desktop compact (Mac mini), le portable ultra-plat (MacBook Air), le tout-en-un géant (iMac)
- le refus de la course à la puissance (pour limiter la fragmentation mais surtout : pour ne pas perdre M. et Mme Tout le monde dans un obscur langage d'initié qui a contribué à retarder l'expansion de l'informatique domestique)
- le refus de la compétition tarifaire pour créer une niche de l'informatique personnelle "de luxe"
- la création d'une chaîne de magasins propageant l'imagerie de la marque
- un mode de communication punchy (les fameuses keynotes)
- le sens de l'occasion à ne pas manquer pour sortir des produits au bons moments et ringardiser la concurrence
- une stratégie économico-industrielle basée sur l'accaparement des ressources-clef pour étouffer la concurrence (écrans multitouch "retina" par exemple, qu'Apple a réservé pour ses iPhones et iPod Touch)
- une direction intransigeante capable d'imposer une ligne directrice pas toujours très lisible et des abandons inconcevables chez les autres grands de l'informatique (Xserve, MacBook, Superdrive...)
- une orientation "final user" (grand public) qui n'a pas eu peur de tourner le dos aux geeks, ancien cœur du monde informatique et aujourd'hui en voie de marginalisation
- l'imposition d'une exigence de design sinon révolutionnaire, en tout cas facile à intégrer dans les intérieurs domestiques : Apple a soigné le WAF bien connu des geeks
- un refus quasi maladif des technologies propriétaires disponibles au profit de solutions maisons et la capacité de tirer avantage de cet isolement en proposant des usages inattendus (ex : après avoir quasiment imposé l'USB, Apple refuse l'USB3 au profit de Lightpeak/Thunberbolt et propose le cine display à chaîner sur un MacBook et faisant office de hub !).
- un très large usage des ressources du libre (Linux, KDE avec le KHTML au cœur de WebKit...) lorsque les solutions "maison" semblaient plafonner (OS 9 obsolète).
- une avancée à marche forcée vers l'obsolescence technique afin de pousser au renouvellement régulier mais toujours en proposant de nouvelles fonctionnalités "cool" pour susciter et entretenir l'envie.

Tout cela peut être continué pas son successeur... mais il ne faut pas oublier que la concurrence apprend vite. Aujourd'hui, Apple est en guerre contre tout le monde : ses fournisseurs (procès retentissant contre Samsung, principal fournisseur des puces des iDevices et des écrans multitouch), ses revendeurs (concurrence des Apple Store et du Mac App Store... marge minime pour les autres), les opérateurs (explosion de la bande passante avec une politique de dématérialisation agressive), les développeurs (grosse marge de 30% sur les ventes, politique de validation des applications stricte et lente, fréquents changements et souvent profonds du framework).
Tout le monde informatique a vu Apple échapper au marasme actuel (effondrement des ventes du PC). Alors qu'HP rejoint IBM et Compaq au rang des acteurs historiques abandonnant la partie du Hardware, Apple a su vendre du hardware avec des marges très importantes en le liant à du software attractif. Du coup, on voit de grandes manœuvres s'opérer et des créateurs de soft acquérir du hard (Google rachetant Motorola pour ses brevets mais disposant ainsi d'une expertise technique dans la télécommunication mobile, de quoi peaufiner Android sans les défauts inhérentes aux surcouches graphiques) ou alors des fabricants de hardware décidant de maîtriser le développement du soft (Samsung qui fabrique les composants essentiels des iDevices et partie prenant dans le développement d'Android). La recette d'Apple ne pourra pas être simplement et indéfiniment prolongée. S'il ne fait aucun doute que la firme de Cupertino conserve un savoir-faire technique intact (Steve Jobs n'a rien inventé), la nouvelle direction saura-t-elle encore surprendre le monde de l'industrie informatique et post-pc comme avait su le faire Jobs ? La question ne peut être éludée.

Il ne faut pas perdre de vue que la démission de iPapy ne signifie en rien sa disparition d'Apple et que ça ne changera pas grand-chose à sa manie de tout contrôler.
Le jour où il perdra la boule ou qu'il décèdera, ce sera différent...

J'aurais bien aimé qu'il ressuscite le Mac Cube un de ces jours.

Et pourquoi il démissionne, si l'on excepte les raisons langue de bois ?

Le cancer qui le ronge depuis 2004 l'a trop affaibli. Il ne peut plus gérer l'entreprise.

Oh, ok, je pensais pas que c'était pour raison de santé qu'il passait la main.

Alors que le 5e n'est pas encore sorti, l'iPhone 6 est déjà en approche :

Ils auraient pu utiliser du bois de pommier, là cela aurait fait classe

Marrant
Cela dit j'avoue que je suis un peu agacé par l'abondance de certaines critiques faciles qui nient le fait que les smartphones sont de très beaux objets d'aujourd'hui, un peu comme si en 1450 la mode avait été de se moquer du codex imprimé en disant que le lecteurs étaient des malades mentaux qui feraient mieux de lever le nez de leur livre au lieu de s'esquinter bêtement les yeux dans un plaisir solitaire suspect. Ce sont bel et bien les abus et le manque de savoir vivre de certains usagers qui sont plus à fustiger que l'objet lui-même.

Certes, certes... Mais bon, c'est juste une blaguounette sur la dévotion quasi-religieuse que la marque suscite.

Ah mais celle-ci est drôle. Je pensais surtout à des sketchs amateurs sur lesquels je suis tombé récemment, pas drôle du tout

Tiens, un sketch qui tape sur Apple et qui m'a bien amusé

Le MacTiny, j'm'en souviens. "pour saisir un 'z', tapez 26 fois la touche."

C'est vrai que les parodies des pubs Apple, ça devient un peu la blague faite 1000 fois. Mais bon, tant que c'est drôle, je suis client.

C'est vrai qu'avec Windows l'avantage c'est que y'a pas besoin de parodier pour en rire...

Pas faux.
J'essaie quand même de me tenir à l'écart des querelles de chapelle :
- Là je suis sur Mac OS X depuis 14 mois et j'en suis ravi
- J'ai essayé Linux et c'est vraiment très sympa
- J'ai passé plus de 20 ans sous Windows et j'ai pu faire plein de choses, même si j'ai eu beaucoup de plantages, de conflits de pilotes...


Ce qui m'intéresse le plus, c'est la pensée de l'outil informatique : il n'y a pas qu'une façon de faire et je n'aimerais pas du tout que la façon Apple l'emporte sur les autres, mais je suis vraiment très fan de pas mal de choses que j'ai découvertes sur Mac

La dernière en date est la catégorie des gestionnaires de projets d'écriture, Scrivener et Ulysses en tête, qui permettent de réunir dans un seul projet tous les documents et toutes les pistes d'écriture que l'on souhaite exploiter, travailler, refaire... sans se soucier de mise en page. Ulysses fonctionne comme un éditeur sémantique de texte, où l'on confère à des passages (paragraphes, phrases, groupes de mots...) un sens conceptuel (citation, emphase, commentaire...) à l'aide de balises simples. C'est lors de l'exportation du projet qu'on assigne à ces groupes une mise en forme qui sera appliquée automatiquement. On part donc du sens pour aller vers la forme au lieu de partir de la mise en forme pour l'investir d'un sens (mode de fonctionnement d'un traitement de texte traditionnel). Pour faire mes cours, c'est fantastique : il m'a fallu une demi-journée pour calibrer le logiciel en choisissant mes catégories de concepts, étiquettes, mises en forme... et depuis, je n'ai plus qu'à penser au contenu de mes cours pour obtenir sans effort une version en rtf, doc, pdf... avec une mise en page impeccable. Impossible de revenir en arrière quand on y a goûté. Si vous voulez écrire un roman, préparer une synthèse ou un rapport, je vous les recommande chaudement. Scrivener est le plus complet mais il est assez complexe parfois et en anglais. Ulysses est très simple et tout en français.

Pour ceux que ça intéresse, un exemple d'un projet de cours dans Ulysses

http://imageshack.us/photo/my-images/339/ulyssesprojet.png/

et de son rendu en pdf

http://imageshack.us/photo/my-images/405/ulyssesrendu.png/

Sachant que les différents styles correspondent à un code pour s'y retrouver entre ce qui est à dire, ce qui est à faire, ce qui est à écrire, etc. Avant je devais le faire chaque fois à la main ; maintenant ça se fait tout seul

Scribe et Ulysse, oui, j'en ai entendu parler, on m'en a dit le plus grand bien.

Ah ben tu en as mis du temps

Mes boutons de manchette pour les séances TICE au travail

Tu nous parle chinois. TICE ?

C'est le terme pédant savant pour le fait d'utiliser un ordinateur pendant un cours

http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_...%27enseignement

Bon, bah voilà...

Je suis plus affecté que je ne l'aurais cru.

Tout en reconnaissant les mérites du bonhomme, je ne peux jamais m'empêcher d'être très critique quant à l'adulation dont font l'objet ce genre de pseudo super-humain !

Je n'idolâtre pas Steve Jobs, et je pense même qu'une hégémonie Apple serait liberticide et dangereuse, mais avec lui disparaît l'une des dernières incarnations de l'aventure technologique de la conquête de la micro informatique. Et sa société a proposé les produits les plus sexy de notre époque.

Hier sur TF1, le commentateur comparaissait Steve Jobs à Albert Einstein, cela m'a fait sourire car dans l'après midi j'avais reçu un mail sur un article montrant qu'Einstein avait été le plus grand plagiaire du 20e siècle
http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm

Et puis surtout Jobs n'a jamais été un inventeur. Mais je pense qu'il serait totalement stupide de nier sa dimension visionnaire. Les grands architectes classiques comme Mansart ou Le Vaux ne dessinaient pas eux-mêmes les palais qui leur étaient commandés : c'étaient des chefs d'entreprise à la tête d'un cabinet d'architectes, mais ils avaient une vision d'ensemble et faisaient les choix qui ont fait leur signature. De le même façon, Jobs a fourni une vision d'ensemble pour rendre la technologie plus agréable. Et je trouve que si on ne porte pas assez d'attention à tout l'apport d'une compagnie comme SONY qui a beaucoup travaillé dans ce sens, c'est qu'il leur manque une figure de proue qui donne une cohérence et une lisibilité à l'ensemble. J'ai peur que Jobs soit irremplaçable : quand il était absent, Apple a sorti sa gamme Performa, illisible dans les configurations proposées, banale dans le design. Il faudrait nommer quelqu'un comme Dieter Rams à la tête d'un service de validation des projets, mais même un designer aussi doué n'a pas une perception globale aussi nette d'un dispositif informatique. J'espère me tromper et qu'Apple continuera à sortir des produits qui me plaisent autant.

C'est moi ou Dailymotion ça devient de plus en plus merdique ? Les vidéos mettent trois plombes à charger, et l'ergonomie laisse vraiment à désirer... Pas que je veuille jouer les antipatriotiques face au géant américain mais Youtube à côté de ça fait tout pour simplifier et clarifier sa présentation, alors que j'ai l'impression que c'est l'inverse sur Daily...

Non non, ce n'est pas toi. Je suis consterné par ce qu'est devenu Dailymotion... mais honnêtement est-ce qu'en France on sait faire autre chose que pourrir toutes les bonnes idées ? Je rêverai d'être fier de la technologie française mais quand on voit ce qu'on a fait de Thomson, Matra, Bull...

Houlà! La physique étant mon domaine, j'ai été lire ça... Les propos de ce Monsieur Moody sont franchement douteux, pour ne pas dire plus.
Si on le suit, la démonstration expérimentale de la théorie de la relativité a été truquée : en fait, l'expérience aurait prouvé que la relativité était dans le faux. Les physiciens travaillent donc depuis un siècle sur une théorie erronée. C'est en tout cas ce qu'a l'air de suggérer ce monsieur... Il va jusqu'à parler de ''mythe'' de la relativité! Pour avoir moi-même travaillé dessus, je me permettrais de douter. (Pour vous en convaincre, sachez par exemple que les appareils GPS réalisent des calculs de relativité générale pour repérer votre position.)
D'autre part, donner la paternité de la relativité restreinte telle qu'on la connaît aujourd'hui à Poincaré relève de l'absurde. Ce dernier croyait toujours à la théorie de l'éther (substance dans laquelle baignerait tout l'univers) : les différences d' ''interprétation'', comme dit l'auteur, sont colossales. On était encore très loin des idées d'Einstein. Celui-ci est retombé sur les transformations de Lorentz en partant d'hypothèses tout à fait différentes, et c'est là qu'était la révolution.
Quant à sa conclusion, on tombe dans le grand n'importe quoi... Les 3 pieds sur lesquels repose la physique selon lui me paraissent un tantinet fantaisistes et sa conclusion est une véritable perle : ainsi, d'après lui, ''on peut prédire l'effondrement de la physique.''
Même dans le cas où la relativité serait profondément remise en cause, cela aurait au contraire pour conséquence un regain d'activité particulièrement intense chez les physiciens. L'affaire des neutrinos qui auraient dépassés la vitesse de la lumière l'a bien montré : l'excitation dans le monde de la physique était énorme, tout le monde s'est penché sur le cas. Et on était nombreux à plus ou moins espérer que le résultat soit vérifié : quoi de plus excitant que d'inventer de nouvelles théories? (Aux dernières nouvelles, hélas, ils avaient oublié un terme -venant de la relativité, d'ailleurs- dans leur calcul... décevant... Mais il faudra que je demande si l'erreur a été confirmée, tiens...)
Alors que cela puisse causer ''l'effondrement de la physique'' n'est rien d'autre qu'une pure idiotie...

Si ce monsieur Richard Moody veut se pencher sur l'apport réel d'Albert Einstein au monde de la physique, il faudrait d'abord qu'il se plonge réellement sur son travail, ses théories et ses calculs ainsi que sur ceux de ses prédécesseurs plutôt que se contenter de survols stratosphériques et de visions approximatives à l'extrême.
L'ironie est qu'il tombe précisément dans ce qu'il reproche longuement à Eddington : sa démarche n'a rien de scientifique.

La morale, c'est que pour faire de l'histoire de la physique, il faut faire un minimum de physique, un effort que n'a de toute évidence pas fait l'auteur.

Bien! Ça, c'est dit! En tant que physicien, il fallait bien que je réagisse!
(Même si ça n'empêchera pas cette histoire un peu bancale de continuer son bonhomme de chemin... Ça fait plus de 10 ans que je l'entends (pas plus car comprendre la relativité alors qu'on en est encore à mettre des piles en série pour allumer des ampoules en cours de physique n'est pas évident...), pas de raison que ça s'arrête!)

Et histoire de ne pas être complètement hors-sujet :

Ben pas moi!! Pouvoir consulter mes mails au milieu d'un balade en forêt, je ne saisis pas l'intérêt...
Je suis déjà réfractaire aux téléphones portables (Être joignable en permanence? Mais quelle horreur!! ), alors les tablettes, il y a peu de chances qu'on puisse me convaincre.

C'est pas Moïse, qui a inventé les tablettes?????

C'est consternant !


Je suis consterné !

N'empêche que je crois que je vais me laisser tenter bientôt. Pour consulter tous mes pdf notamment et pour quelques softs musicaux à interface tactile à exploiter sur scène. Et puis avec des inventions comme Evernote et MindPro qui changent la donne, il y a maintenant de quoi travailler sérieusement sur ces petits gadgets. Je vais pouvoir "travailler" dans mon canapé

Tiens à ce propos : le "Cloud" et vous ?

Savez-vous ce qu'est le Cloud ? C'est à la fois le mal et un bien fou.
- Le mal, car en bon parano c'est le meilleur moyen d'être fliqué et vulnérable vu que l'on confie ses précieux documents et données à un service distant.
- Un bien fou, car on peut dorénavant se concentrer sur ses projets sans plus se soucier de la localisation du fichier sur tel ou tel poste : l'ordi du bureau, le portable, le poste au travail... tout cela se synchronise de manière transparente grâce à cet étonnant petit nuage.

Personnellement, comme je garde mes précieux projets de conquête du monde dans mes vieux Moleskine, je ne redoute pas trop le Cloud. En revanche, pour le travail c'est fantastique : je prends des notes sur un projet de cours sur mon smartphone chez le coiffeur, je le retrouve sur mon ordi pour le compléter et le mettre en forme, je le récupère au boulot le matin de mon cours... sans clef USB, sans transfert de fichier d'un dossier dans un autre. Le support semble disparaître derrière le contenu. C'est anti-g33k à mort (ah... cette sensation de contrôle quand on passe son temps à trifouiller dans les entrailles de la bête), mais c'est vraiment un progrès pour l'usager qui ne veut plus s'arracher les cheveux sur les conflits de versions de fichiers, les clefs non reconnues, les virus... bref, je suis conquis.

Attention toutefois : il ne faut pas confondre Cloud (syncho dans le nuage) et sauvegarde. Si vous bousillez un fichier qui est dans le cloud, vous le bousillez sur tous vos postes ! Bref, rien ne vaut une petite solution de sauvegarde locale automatique chez soi en complément, comme Time Machine sur le Mac par exemple.

Des fois, je me sens vieux et en décalage complet. J'ai hâte de savoir ce que ça donnera pour mes 80 ans.

Ben c'est tout simplement que tu n'en as pas besoin