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#1
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Noircisseur de papier virtuel Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 5 681 ![]() |
En délirant avec le Gros Ver à s'auto-quotter 50 fois, ça m'a donné une idée : écrivons collectivement une histoire à rebrousse-poil.
Le principe est très simple : j'écris en quelques lignes la fin d'une histoire, à vous ensuite d'écrire les phrases précédentes du récit, en gardant la cohérence globale. Je sais pas ce que ça peut donner, à mon avis ça va partir en portnawak (le contraire serait surprenant venant de ce forum (IMG:style_emoticons/MystAventure/biggrin.gif) ), essayez quand même que l'histoire tienne debout. Quelques phrases (pas trop longues) par posteur, une fois que vous avez écrit votre réplique, attendez qu'au moins deux personnes aient posté la leur pour poster à nouveau, pour pas que ça devienne un simple échange entre deux personnes présentes à ce moment sur le foroum. Merci de reprendre à chaque fois les phrases suivantes dans le récit, pour qu'on s'y retrouve facilement. Je vous livre donc la fin tragique de ce récit palpitant : Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". C'est parti > (IMG:style_emoticons/MystAventure/dents.gif) |
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Volyova |
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#2
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Aldebarans narcophilae Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 6 778 ![]() |
(IMG:style_emoticons/MystAventure/applaudir2.gif) (IMG:style_emoticons/MystAventure/content.gif)
Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
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#3
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Noircisseur de papier virtuel Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 5 681 ![]() |
Mon dieu, ça
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reekoo |
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#4
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Faudrait voir à se calmer Groupe : Membres Confirmés Messages : 444 ![]() |
Ce serait pas mal d'établir un ordre de passage, non? Enfin, c'est vrai que c'est mieux de pouvoir poster des qu'on est inspiré, mais si deux personnes postent leurs versions en même temps, c'est problématique...
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#5
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Noircisseur de papier virtuel Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 5 681 ![]() |
Bah j'y ai pensé mais bon, s'il faut attendre que la personne qui suit se pointe sur le forum, ça ralentit vachement les choses. Si deux personnes postent en même temps, tant pis, c'est l'ordre d'affichage qui fait foi, on ne prend en compte que le premier.
Edit : et puis comme tu dis, ça évite de se trouver avec quelqu'un de pas inspiré quand c'est son tour, et a contrario c'est frustrant pour quelqu'un qui a une bonne idée de ne pas pouvoir intervenir. |
Ellora |
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#6
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Restera en classe à la récré Proche de la béatification ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Confirmés Messages : 1 900 ![]() |
« Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant.
Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
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#7
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Noircisseur de papier virtuel Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 5 681 ![]() |
Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler.
"Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Volyova |
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#8
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Aldebarans narcophilae Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 6 778 ![]() |
Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous.
Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Ellora |
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#9
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Restera en classe à la récré Proche de la béatification ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Confirmés Messages : 1 900 ![]() |
« Où sont partis tous les autres ? ».
Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Grover |
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#10
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Cyclope du matin calme Grooaaarrrr ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 6 192 ![]() |
Au travers des ondes de chaleur, Lucinda apparut soudainement telle un mirage dans les dunes.
« Où sont partis tous les autres ? ». Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Dournon |
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#11
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Feignasse amnésique Même Chuck n'a pas fait mieux ! ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Confirmés Messages : 2 495 ![]() |
Lentement, avec un grincement à donner la chair de poule, la cheminée pivota sur son axe.
Au travers des ondes de chaleur, Lucinda apparut soudainement telle un mirage dans les dunes. « Où sont partis tous les autres ? ». Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Ulysse |
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#12
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Pôv petit poussin Cas psychiatrique incurable ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 1 075 ![]() |
Perdu dans ses pensées embrumées d'alcool, sans savoir s'il allait gerber dans un coin ou se soulager des 15 pintes ingurgitées durant la dernière heure, il se demanda soudain s'il était normal de voir la cheminée bouger.
Lentement, avec un grincement à donner la chair de poule, la cheminée pivota sur son axe. Au travers des ondes de chaleur, Lucinda apparut soudainement telle un mirage dans les dunes. « Où sont partis tous les autres ? ». Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
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#13
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Noircisseur de papier virtuel Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 5 681 ![]() |
La soirée commença comme toutes les autres. Boire, vite, et beaucoup, atteindre l'ivresse rapidement sans savoir réellement pourquoi. Quand les convives ne furent plus que silhouettes floues, Gustave se laissa aller à la fête, errant dans les pièces, un inutile verre vide à la main.
Perdu dans ses pensées embrumées d'alcool, sans savoir s'il allait gerber dans un coin ou se soulager des 15 pintes ingurgitées durant la dernière heure, il se demanda soudain s'il était normal de voir la cheminée bouger. Lentement, avec un grincement à donner la chair de poule, la cheminée pivota sur son axe. Au travers des ondes de chaleur, Lucinda apparut soudainement telle un mirage dans les dunes. « Où sont partis tous les autres ? ». Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
Ellora |
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#14
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Restera en classe à la récré Proche de la béatification ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Confirmés Messages : 1 900 ![]() |
Il se demandait encore pourquoi il avait loué cette gentilhommière pour y organiser une réception avec de parfaits inconnus.
La soirée commença comme toutes les autres. Boire, vite, et beaucoup, atteindre l'ivresse rapidement sans savoir réellement pourquoi. Quand les convives ne furent plus que silhouettes floues, Gustave se laissa aller à la fête, errant dans les pièces, un inutile verre vide à la main. Perdu dans ses pensées embrumées d'alcool, sans savoir s'il allait gerber dans un coin ou se soulager des 15 pintes ingurgitées durant la dernière heure, il se demanda soudain s'il était normal de voir la cheminée bouger. Lentement, avec un grincement à donner la chair de poule, la cheminée pivota sur son axe. Au travers des ondes de chaleur, Lucinda apparut soudainement telle un mirage dans les dunes. « Où sont partis tous les autres ? ». Apparemment elle cherchait celui qui lui avait fait chavirer son cœur hier soir. C’est vrai qu’elle est belle dans sa petite robe, pensa-t-il. Il haussa les épaules pour marquer son ignorance. Elle disparut dans une envolée de dentelles et de frous-frous. Il piqua derechef du nez. "- Vous, là !!!" Gustave ouvrit péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui venait de l'interpeler. "Quoi ? - Bouge-toi de là, il faut que je nettoie votre bordel" grommela la femme de ménage. Péniblement, il se redressa, écarquillant ses paupières empâtées, se demandant comment il avait pu atterrir dans la cuisine. Il se décida enfin à monter l'escalier de l'étage. « Oh, ma tête !! » gémit-il. Il se massait les tempes tout en marchant. Il finit par retrouver son chemin dans le dédale de couloirs et de passages du manoir. La robe de chambre en velours cramoisi qu'il portait le réchauffait à peine. Mais le plus pénible était encore de n'avoir trouvé que cette paire de tong féminines ornées d'une grosse marguerite en plastique véritable. Il repéra enfin une lourde porte de bois qui lui sembla familière. Il tira la porte et pénétra dans la pièce où les reliquats de la soirée de la veille dégageaient une odeur fade. Il repoussa les bouteilles vides qui recouvraient le vieux sofa, s'y affala dans un cliquetis de verre entrechoqué, et soupira : "Oui, il faudrait vraiment visiter Casablanca". |
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#15
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Aldebarans narcophilae Et c'est pas fini ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bricoleurs Messages : 6 778 ![]() |
J'étions embêtée pour
Le début/fin de l'histoire suggère que nous sommes un lendemain de fête. Or l'intervention d'Ulysse nous situe plutôt le soir même, ce qui ne collait pas. Petite intervention signalée en couleur. édit : ... et annulée. |
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Version bas débit | Nous sommes le : 9/12/2023 - 16:30 |