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> Paradise - Le paradis perdu, l'avis de Volyo
Volyova
* 25/02/2008, 12:15
Message #1
Aldebarans narcophilae

Et c'est pas fini !
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Un avion s'écrase dans la jungle, en Mauranie, un pays d'Afrique tel qu'il aurait pu en exister,
ou tel qu'il en existe encore aujourd'hui.
Une jeune fille s'éveille, amnésique, dans un harem aux splendeurs usées par les siècles.
Si ces traits ont bien quelque chose d'africain, elle affirme avoir toujours vécu à Genève
et ne désire qu'une chose, y retourner.
Mais le prince de Madargane qui l'a recueillie, le maître du Harem, n'est pas si facile à convaincre.
Et surtout, il lui confie une mission qui lui fera traverser les provinces de la Mauranie en compagnie d'un animal mystérieux.

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L'héroïne du jeu, Ann Smith


Ce que j'ai aimé

- Le scénario du jeu aurait pu n'être qu'une longue suite de clichés sur l'Afrique et ses "coutumes" exotiques.
On pouvait évidement espérer que l'imagination de Sokal éviterait ses écueils et c'est bien le cas.
Le Harem du tout début du jeu n'est pas rutilant, bien au contraire, il est le reflet de ce que l'histoire nous conte :
les machineries astucieuses sont rouillées, les mosaïques dont on devine la beauté se détachent par endroits…
Les peuples, les gens que l'on rencontre ne sont jamais noir ou blanc mais toujours en demi-teinte.
Les Molgraves, par exemple, refusent de poser un pied au sol par crainte de tous les animaux dangereux qui s'y trouvent, vivent dans les arbres mais sont aussi de féroces tueurs.
Le directeur de la Mine de Zamarat n'est pas qu'un chef autoritaire, forçant ses ouvriers à creuser mais aussi un homme blessé qui a maintenant terriblement peur de son ingénieur en chef disparue au fond du trou.
L'histoire même de l'héroïne se tisse lentement à travers des rencontres, des documents découverts, des histoires contées sans que le joueur ait tout deviné depuis le début ou sans qu'il doive attendre la toute fin pour comprendre.

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Les jardins du Harem : un éclairage et des tons choisis qui créent une ambiance délicate

- L'ambiance du jeu, ses décors sont un régal.
De la lumière vaporeuse d'une fin de journée qui baigne constamment le Harem aux détails plus tranchants du village perché des Molgraves, en passant par l'aridité de la Mine de Zamarat, les graphismes du jeu sont vraiment exceptionnels.
- Benoît Sokal aime les femmes, il n'y a pas de doutes!
Comme dans les 2 opus de Sybéria le joueur manipule une très jolie fille, particulièrement dans Paradise où la démarche gracieuse et le physique sensuel de Ann Smith sont délicieusement traités.
- Le doublage de l'héroïne est aussi très finement interprété, Ann chuchote souvent, comme si elle hésitait à déranger son environnement, comme si elle était peu sûre d'elle-même. Cette grande douceur de la voix dans les dialogues est apaisante, et met bien en valeur les autres voix du jeu, tout aussi convaincantes.

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Rodon, le roi vieillissant d'un pays qu'il a perdu

- De vraies cinématiques s'intercalent dans le récit pour étoffer l'histoire : de la toute première, surprenante, qui introduit les Gazelines et leurs cavaliers Molgraves, dans un court mais splendide plan dans une rue de Madargane, à celles qui résument les voyages de Ann dans les paysages de la Mauranie.
Chaque séquence est soignée et représente un vrai petit moment de cinéma.
- Un bon point également pour l'interface de Menu, particulièrement soignée, avec animation et sons.
Un détail, certes, mais qui ajoute encore au plaisir.

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Un village dans les arbres, pour de bonnes raisons...


Les mauvais points

- Les séquences avec le Léopard ne sont pas utiles. D'autant que les développeurs ont pris soin d'ajouter une fonction qui permet de les éviter pour arriver au même résultat que si vous les aviez faites. Si l'idée était bonne, au départ, d'intercaler la manipulation d'un "personnage" différent, elle s'avère assez catastrophique vu la difficulté du gameplay et sa pauvre maniabilité. Je n'ai personnellement réussi qu'un seul défi sur les trois proposés, les deux autres ayant été abandonné après de très nombreux essais.
- Paradise ne présente pas vraiment d'énigmes. Comme dans tout jeu d'aventure, l'héroïne devra accomplir certaines actions avant de pouvoir avancer. On a donc à faire aux classiques dialogues récolteurs d'indices puis à la recherche d'objets dans les décors avant d'accomplir quelques missions pour des tiers qui accepteront enfin de vous aider.
Au final, on a beaucoup marché, glané pas mal de nouveaux éléments du scénario
mais la satisfaction intellectuelle est moindre.
- Je n'ai, contrairement à beaucoup de joueurs, expérimenté aucun bug jusqu'à la toute fin du jeu. Là, j'ai eu droit à une erreur assez grave qui m'a obligée à télécharger une sauvegarde externe. J'avoue que le fait de n'avoir pas pu jouer une partie importante de Paradise et d'avoir du sortir du jeu pour trouver une solution sur le Web, me paraît inadmissible.

En conclusion, j'ai beaucoup plus aimé Paradise que Sybéria 2, ne serait-ce que pour la qualité de l'ambiance et l'imaginaire très cohérent développé dans le jeu. Ma note : 15/20

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Volyova
* 24/07/2008, 20:09
Message #2
Aldebarans narcophilae

Et c'est pas fini !
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Focus et White Birds annoncent Last King of Africa sur Nintendo DS pour la fin 2008.
Rebaptisé, Paradise subit pas mal de modifications pour l'adaptation à la console

CITATION
Cette fantastique aventure de Benoît Sokal a été tout spécialement repensée par rapport à Paradise sur PC pour son développement sur la console portable de Nintendo. Les nombreuses énigmes et casse-têtes qui composent le jeu ont été entièrement retravaillés, et tirent pleinement parti des possibilités de la Nintendo DS en proposant un gameplay original et instinctif. L’utilisation du stylet, du micro et bien entendu de votre logique sera donc primordiale à leur résolution.

L’histoire a elle aussi subi un rajeunissement, afin de devenir plus cohérente et surprenante. Cela passe notamment par un changement radical des rapports entres les différents personnages principaux, et une synthétisation des dialogues afin de n’en garder que l’essentiel nécessaire à la compréhension de l’histoire, et éviter toute rallonge artificielle du jeu. Toujours afin d’en faciliter la compréhension, l’interface de dialogue sur Nintendo DS permet une identification plus expressive des personnages qui sont désormais affichés directement en gros plan sur l’écran supérieur de la console. De même, les phases d’action 3D ont été supprimées, afin de faire de Last King of Africa un jeu dans la plus pure tradition des aventures en point & click.

Enfin, Last King of Africa sur Nintendo DS s’est doté d’un plan clair et détaillé des zones de jeu afin de pouvoir s’orienter à tout moment dans l’aventure, et d’un système d’aide pour donner un coup de main aux joueurs lors des phases d’exploration, et éviter ainsi les fastidieux « pixel hunting » (la « chasse au pixel »). Avec de magnifiques tableaux en 2D dans lesquels évoluent les personnages détaillés en 3D, des énigmes intrigantes et une histoire alternative passionnante, Last King of Africa possède toutes les qualités pour vous faire vivre une nouvelle grande aventure sur Nintendo DS.
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