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> Firewatch, Péripéties estivales dans les forêts du Wyoming
Scribe
* 13/02/2016, 12:56
Message #1
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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Firewatch est un jeu d'exploration à la première personne, créé par le studio indépendant de Campo Santo. Cette petite équipe d'une dizaine de personnes ayant pour la plupart déjà travaillé pour des studios reconnus (Telltale, Klei, Double Fine, etc.), a consacré ces dernières années temps et énergie à la création de ce jeu vraiment singulier, qui combine les qualités de différents types de jeux d'aventure. Jeu d'exploration ouvert dans une splendide forêt américaine, le jeu s'appuie sur un scénario riche et travaillé, et sur l'interaction indirecte mais quasi permanente avec l'autre personnage central de l'histoire.

Quid, donc, de cette histoire ? Vous incarnez Henry, homme robuste et sympathique mais sur les épaules duquel repose aussi une histoire personnelle difficile. Il décide de venir s'isoler, le temps d'un été, dans ce coin perdu des forêts du Wyoming, loin du monde et de la technologie. Son rôle est d'être un "fire watcher" : un observateur attentif, depuis une tour de guet au milieu des bois, des éventuels départs de feu et ainsi prévenir la propagation d'incendies dévastateur. Mais sa fonction de gardien-observateur ne se limite pas à ça, et il va rapidement prendre conscience qu'il n'aura pas beaucoup le temps de se reposer les fesses sur sa chaise. Pour autant, si l'histoire de Firewatch est intense, le jeu est bel et bien dépourvu de phases d'action et autres QTE.



Cette richesse scénaristique prend le contre-pied de l'habituel simulateur de randonnée qui vous fait profiter de jolis paysages en abandonnant votre esprit aux affres d'une contemplation solitaire mais parfois un peu vaine. Si la solitude est bien présente dans Firewatch, elle n'est que partielle. Le héros communique en effet régulièrement, par le biais d'un talkie-walkie, avec sa supérieure hiérarchique, perchée dans la tour voisine que le héros aperçoit au loin depuis de sa fenêtre. Cette dernière l'informe de la situation et constitue un point d'accroche permanent pour le héros lorsqu'il fait face à des situations inconnues. Le joueur discute grâce à un choix entre plusieurs possibilités de réponses ou d'interactions, et construit peu à peu une relation plus approfondie avec son interlocutrice.

Il s'agit d'ailleurs là d'un autre des points forts du jeu. Les échanges entre les deux protagonistes sont remarquablement interprétés et contribuent grandement à l'immersion dans l'aventure. Toujours très naturels, ils permettent de s'identifier aux personnages et transmettent à merveille la large palette d'émotions qui émaillent ces échanges par talkies-walkies interposés.

Il faut à cela ajouter les qualités visuelles et la patte graphique singulière du jeu, avec son personnage aux traits cartoonesques évoluant dans un environnement magnifique qui rayonne de couleurs et de lumière.

Firewatch est sorti le 9 février 2016 et est disponible sur Steam pour Windows, Mac et Linux au prix de 20€.

Notons que le jeu est pour l'instant exclusivement en anglais, mais dispose de sous-titres. Et pour les oreilles les plus sensibles, il est bon de signaler que le langage est parfois assez fleuri (comme dans la vraie vie, en somme). Heureusement, les mômes, ça pipe rien à l'angliche, vous êtes donc sauvés si des bambins traînent dans vos pattes. dents.gif

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jefftom
* 30/05/2020, 10:27
Message #2

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En tout cas, s'il y avait eu une vf, je me serais sans doute laissé tenter,
mais une vostfr me tente beaucoup moins pour ce type de jeu.

J'avais assez bien aimé Dear Esther (un jeu où l'on marche aussi pour l'essentiel),
mais le surgissement du texte du sous-titrage interrompait sans cesse la marche :
il fallait presque s'arrêter pour lire, sans quoi on ne voyait plus où on mettait les pieds.
Les sous-titres donnaient un rythme très artificiel à ce qui était censé couler doucement.

Mais il y a peut-être aussi une question de timing :
l'article donne envie, et j'aurais sans doute cédé à la curiosité il y a deux mois.
Au prochain confinement peut-être.
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Scribe
* 30/05/2020, 18:30
Message #3
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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CITATION(jefftom @ 30/05/2020, 10:27) *
mais le surgissement du texte du sous-titrage interrompait sans cesse la marche :
il fallait presque s'arrêter pour lire, sans quoi on ne voyait plus où on mettait les pieds.
Les sous-titres donnaient un rythme très artificiel à ce qui était censé couler doucement.
Hum c'est vrai, j'avais pas pensé à ça, contrairement à un film tu ne peux pas te contenter de simplement lire, il y a une part d'action directe sur ce qui se passe à l'écran, je comprends que ça puisse être perturbant.

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