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> C'est ainsi que tout a commencé..., Votre rencontre avec les mondes de Myst
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* 14/11/2013, 12:21
Message #1
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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En lisant quelques-uns des chouettes témoignages qu'on peut trouver sur le site Thank You, Cyan lancé pendant la campagne d'Obduction, je me suis dit que ça pourrait être chouette que nous aussi on partage un peu plus en détails comment on est "tombé dedans", à quel moment et dans quelles circonstances on a découvert Myst, Riven ou n'importe quel autre jeu de la saga, nous faisant entrer dans cette spirale infernale (mais ô combien géniale).

Essayez de ne pas torcher votre histoire en deux lignes, faites-nous un chouette récit qu'on prendra plaisir à lire ! yes.gif
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* 14/11/2013, 12:34
Message #2
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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Puisqu'il faut toujours que quelqu'un se lance quand personne ne veut prendre la parole, je vais commencer par mon histoire.

Mes plus anciens souvenirs de Myst sont flous. Mais avec un peu de logique, je peux sans doute arriver à reconstituer les choses. Je me souviens que j'ai véritablement fait l'acquisition de Myst et Riven avec la jolie boîte gris-bleu en carton souple : "Myst - Riven : 5e anniversaire", qui contenait entre autre un très joli petit carnet que j'ai salopé amoureusement gribouillé de tout un tas de notes au crayon de bois lors de mes explorations des différents jeux de la série. Mais je m'égare, car ce n'est pas ce que je voulais raconter.

J'ai donc acheté cette boîte quand on la trouvait dans le commerce en France, et si je me fie au fait qu'elle célébrait les cinq ans de Myst, ça devait être aux alentours de 1998 ou 99. Mais ma première plongée dans cet univers qui allait m'intriguer jusqu'à aujourd'hui s'était faite peut-être un an auparavant. J'avais donc sans doute entre 10 et 11 ans, et écrire cela aujourd'hui me paraît complètement surréaliste tant je vois ça loin. Mon petit frère devait par conséquent avoir quelque chose comme 7 ans, et ma cousine 12 ou 13. Je ne précise pas ça pour vous exposer en détails mes histoires de famille, mais bien parce que c'est en leur compagnie que j'ai entrouvert avec fascination et pour la première fois les pages de Myst.

Chez moi, je n'ai eu un ordinateur qu'assez tardivement, en 1999 si je me souviens bien, ce qui coïnciderait bien avec mon achat du jeu. J'ai découvert Myst chez mon oncle et ma tante. Mon oncle est dessinateur, et comme tout bon artiste qui se respecte, il avait dans son atelier un Mac, un bon gros cube ancienne génération. J'adorais cet atelier, je crois qu'indirectement c'est un peu grâce à lui que Myst m'a fasciné si vite. C'était une annexe de leur maison principale, et il fallait traverser le jardin pour s'y rendre. Le rez-de-chaussée du bâtiment était un débarras qui servait à accumuler beaucoup de choses diverses, des papiers, des bouquins, des magazines, des meubles et autres trucs en vrac. Je n'y suis jamais beaucoup rentré, car on pénétrait toujours dans l'atelier par un petit escalier extérieur en pierres qui aboutissait directement sur la porte de l'étage, la véritable antre de mon oncle. La porte s'ouvrait sur une pièce toute en longueur située sous les toits. Elle n'était peut-être pas si étroite que cela, mais l'abondance de livres, documents, dessins qui partout couvraient les étagères, le dessus des meubles et le sol ne laissait qu'un couloir assez étroit qui allait de la porte jusqu'au fond de la pièce. Quand on l'empruntait, on passait devant la très grande table à dessin couverte de crayons et d'esquisses. Mais ce qui nous intéressait, ma cousine, mon frère et moi, c'était l'ordinateur qui était tout au bout de la pièce. Il était dans un petit renfoncement, une sorte d'alcôve elle aussi bien entourée de bouquins et de capharnaüm. Quand on avait eu la permission d'utiliser l'ordinateur (ah, ce moment d'excitation vibrante disparu depuis si longtemps...), on se tassait dans le fauteuil, sur une chaise ou un tabouret qui traînait dans le coin, on allumait la bête, et on jouait, tous les trois, ce qui signifiait essentiellement que ma cousine était aux commandes et que nous deux, on regardait ça avec fascination. Je me souviens qu'on jouait pas mal à Lemmings, ce jeu où il faut sauver ces bestioles aux cheveux verts de leur propre stupidité en leur faisant construire des ponts et creuser des tunnels vers la sortie salvatrice, tout en évitant les pièges du décor. On jouait à Lemmings, on jouait à Worms, on a joué à un jeu dont j'ai tout oublié si ce n'est un étrange curseur en forme de fleur de lotus, et puis un jour on a commencé à jouer à Myst. Je crois que c'était mon oncle qui l'avait acheté pour lui, ou peut-être bien qu'on lui avait donné. Toujours est-il qu'un jour, on s'est retrouvé à parcourir l'île de Myst, à chercher des solutions dans ce monde bizarre où on ne comprenait pas grand chose. Je suis pratiquement certain qu'on n'est pas allé plus loin que l'île de Myst et qu'on n'y avait pas résolu grand chose. Ou peut-être que nous avions atteint Channelwood, mes souvenirs sont trop vagues. Je n'ai de toute façon pas l'impression qu'on y ait joué longtemps, mais la brèche était ouverte, la première graine semée.

Pratiquement en même temps, j'ai découvert Riven, qui devait être sorti très récemment. Ma cousine avait une Playstation, et elle avait récupéré le jeu auprès d'un ami qui n'avait apparemment pas du tout accroché et s'en était désintéressé. Inconscients héritiers de ce trésor, nous avons commencé une partie. Ces fameux 5 CDs, chacun d'une couleur différente...
Cette fois-ci, nous jouions dans la maison, dans un petit salon où il y avait un grand canapé-lit. Étendus dessus, plus ou moins assis ou à plat ventre, sur ou sous une couverture et dans la pénombre de la pièce, j'ai passé des heures pleines de cette petite magie qui vous prend au ventre quand vous explorez ces lieux pour la première fois. Je pense que nous n'avions qu'une vision très vague de l'histoire ou même de ce que nous cherchions à faire, je n'ai pas le souvenir que nous prenions des notes, on se contentait d'explorer et d'essayer de débloquer ce qui nous faisait obstacle. Toujours encadré par ma cousine aux manettes et mon petit frère, on discutait, on échangeait, on essayait. On avait un peu progressé, pas tant que ça, mais je me souviens distinctement que nous étions arrivé à l'île de la chaudière et jusqu'au labo de Gehn. Ces premiers instants de fierté et de joie quand vous trouvez la solution d'une énigme qui vous a bloqué un bon moment.
Quelques bribes dans ma mémoire : ce temps fou passé à chercher à comprendre le fonctionnement du télescope près de la cage et à tenter d'ouvrir la trappe situé en dessous (naïfs que nous étions...). Les fascinants voyages en maglev ou en wagonnet. La jungle de l'île principale. Les gros animaux sur les rochers de la plage. Le village. L'inquiétude latente et permanente, mais à la fois terriblement excitante, de tomber sur quelqu'un.
Je n'ai absolument aucune idée du temps que nous avons pu passer à jouer en tout, probablement finalement assez peu, peut-être même seulement quelques heures pendant quelques jours, et puis mon frère et moi on est sans doute rentrés chez mes parents, et Myst et Riven sont restés là. Et je les ai partiellement oubliés, ou plutôt rangés dans un coin de ma tête, jusqu'à ce fameux jour où j'ai acheté cette boîte 5e anniversaire...


Bon, ça fait déjà un bon petit pavé, si vous êtes sages je vous raconterai la suite, mes premières véritables explorations en solitaire de ces mondes fascinants...
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reekoo
* 21/11/2013, 11:21
Message #3

Faudrait voir à se calmer

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Ben quand même, on va pas laisser Biscroute raconter tout seul ses premiers pas chancelants dans l'univers de Myst, si ?

Bon, je me dévoue, alors.
J'ai découvert Myst avec le deuxième volet, Riven. Je devais avoir à peu près 6 ou sept ans. Le jeu avait je crois été offert comme cadeau de Noël à mon frère (qui a sept ans de plus que moi), je ne sais pas par qui.
A l'époque, on avait un ordinateur depuis vraiment peu de temps. Pour moi, c'était une machine étrange, compliquée et intimidante dont je n'osais pas m'approcher, d'autant plus qu'elle était dans la chambre de mes parents : autant dire le sanctuaire, la pièce où je n'entrais jamais.
Cela-dit, mon frère avait vite plongé dans le monde du jeu, et j'ai peu à peu pris l'habitude de le regarder jouer, silencieusement assis sur une chaise à côté de lui.
J'observais avec fascination les batailles qu'il menait contre des monstres difformes et des sorciers maléfiques dans des jeux comme Diablo, Doom ou Baldur's gate. Mais je n'avais pas intérêt à ouvrir la bouche : ma présence était tolérée, mais au moindre mot, j'étais expulsé Manu militari.
Jusqu'à Riven : devant un jeu sans baston, mon bourrin de frangin s'est trouvé fortement déconcerté. Alors il m'a demandé mon avis, mon aide et mes conseils.
On a pu jouer un peu tous les deux. Dans mon souvenir ça n'a pas duré bien longtemps, mon frère s'est lassé et le jeu a été rangé sur une étagère.

Puis, plus rien jusqu'à mon entrée au collège. Et c'est en sixième que j'ai rencontré un garçon que j'aimais beaucoup, et avec qui je partageais de nombreux centres d'intérêt : on se passionnait tous les deux pour la cryptographie, les énigmes, l’Égypte ancienne...
On parlait énormément, et au cours d'une conversation dans la cour du collège, il m'a demandé si je connaissais Myst. Je lui ai dit que non, je n'en avais jamais entendu parler (lorsque je jouais à Riven avec mon frère, je ne savais pas du tout qu'il s'agissait de la suite d'un autre jeu, ce qui en accentuait encore l'atmosphère étrange et inquiétante).
Il m'a expliqué ce dont il s'agissait, et ma curiosité s'en est trouvée piquée. Alors j'ai fait des recherches plus poussées, et c'est là que j'ai compris que Myst était un jeu vidéo fait par les créateurs de Riven, et se déroulant dans le même univers étrange.

J'ai donc acheté Myst, je suis allé chouraver Riven dans la piaule de mon frère, et je me suis lancé.
J'ai passé un temps incalculable à finir ces deux jeux (je me demande si ça ne se compte pas en années...), déjà parce que c'était difficile, mais aussi parce que jusqu'à mes treize ans et quelques, le temps passé sur l'ordinateur était très fortement limité par mes parents. Je devais avoir droit à plus ou moins une heure par semaine, je crois.

Mais j'ai adoré, et ma fascination pour cet univers a perduré même si je me suis par ailleurs à peu près totalement détaché du jeu vidéo.
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Volyova
* 21/11/2013, 11:27
Message #4
Aldebarans narcophilae

Et c'est pas fini !
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Ha, ben merdre alors ! Pas vu ce sujet hoo2.gif
Bon, faut déjà que je réponde au pavé du Tripoux mais ensuite je me lance ici yes.gif
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Dournon
* 21/11/2013, 22:36
Message #5
Feignasse amnésique

Même Chuck n'a pas fait mieux !
****
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Allez zou, une brique de plus. Mais désolée, je dois passer en mode gaga.gif

Les seuls jeux auxquels j’avais joué avant Myst étaient sur disquette : je crois que c’était les Lemmings, Civilisation et autres Tetris ainsi que le test de la version beta (enfin, bêta) d’une enquête policière pour une boîte avalée très vite par Ubisoft. C’est dire si ça remonte au ludolithique supérieur. Internet en était à ses balbutiements. Nous avions une adresse « compuserve » formée de seuls chiffres. Et un mooooodeeeem (shindg shindg shindg uuuuuuuuuuu tondon tondon tondon, j’ai encore l’insupportable séquence sonore en mémoire). Gogol n’existait pas. C’est dingue, non, un monde dans lequel Gogol n’existait pas !

C’est dans ce contexte que je dois replacer l’expérience de Myst. Un contexte où l’ordinateur était avant tout un outil d’écriture et de travail, et où les jeux, en dehors des quelques cités, consistaient surtout à comprendre le fonctionnement de programmes dont nous n’avions pas les manuels (eh oui, l’apparition des camions est consubstantielle à celle des programmes).

J’ai acheté Myst en 1995 à cause d’un article paru dans Libé lors de la distribution du jeu en France, article extrêmement élogieux, qui mentionnait le fait que le jeu révolutionnait les codes et qu'il avait rencontré un succès phénoménal aux Etats-Unis. Je l’ai toujours, cet article, quelque part au fond d’un carton. Mais quand j’ai vu l’illustration du cd, j’ai eu des doutes. La silhouette d’un homme tombait vers une île étrange où les constructions et édifices étaient ramassés dans un espace très restreint. Et c’étaient quoi, ces arbres ridicules qui ne constituaient même pas une forêt mais occupaient quand même la moitié de la surface disponible ? Et cette fusée qui semblait sortir tout droit de Tintin ? Mais pourquoi cet homme tombait-il ? Et d’où ? D’un avion, sans doute… dommage qu’il ait oublié son parachute. Tout ça ne me paraissait pas sérieux. Je n’ai pas fait attention au sens du titre, l’anglais n’était pas, alors, une condition sine qua non de survie. J’ai juste pensé à une apocope de « mystère ». Donc un mystère dans un huis-clos, un thriller fantastique, peut-être ?

J’ai installé et lancé le jeu en début de soirée. Et je n’ai pu décoller de l’écran qu’à sept heures du matin, uniquement parce que je devais partir gagner ma pitance. J’avais les yeux bouffis et la cervelle bouillante. Cette nuit-là, Myst a été à la fois une claque et une expérience hypnotique. L’écran n’existait plus en tant que tel, il était devenu portail puis s’était effacé au cours de la plongée dans un autre monde.

Aujourd’hui, nous sommes un peu plus rompus aux types d’énigmes proposées par nos jeux favoris, mais là tout était nouveau. Tout était à deviner, le processus, le fait qu'il y avait des relations entre les espaces, entre les objets. Le fait que la conséquence d’une action n’intervenait pas nécessairement dans la même scène. Je ne sais plus combien d’heures, de jours, j’y suis restée. Pas seulement parce que je calais sur certaines énigmes. J’ai ainsi haï le labyrinthe aux tunnels courbes. Mais aussi et surtout parce que je n’avais pas envie que cela finisse. Ce n’était pas un huis clos. L’île étriquée s’ouvrait sur d’autres mondes, des mondes plus étonnants les uns que les autres tant sur le plan graphique que sonore, et qui présentaient cette étonnante caractéristique d’être à la fois invraisemblables et réalistes. Le tout servi par une musique parfaite.

Je l’ai fait donc durer des jours et des semaines. Comme à cette époque il était possible d’avoir de multiples sauvegardes, j’en avais une pour chaque Age et quand je rentrais, j'en chargeais un et le reparcourais, ou mettais le volume à fond simplement pour que le clapotis de Chanelwood imprègne l’appartement ou que les sons si étranges de Selenic résonnent partout. Et je lisais, ou jouais avec le chat, ou travaillais… sans quitter Myst.

C’est sans doute ce que nous avons tous en commun : d'une certaine manière nous n’avons jamais quitté Myst. th_thlinking3.gif


Re-désolée, c'est un peu long, mais c'est bien la marque de la nostalgie. Sniff.
edit : fôte de la ortografe
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* 22/11/2013, 05:41
Message #6
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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Aaah, merci à vous d'avoir sauvé mon topic du bide interstellaire, j'ai cru que ça vous intéressait pas. Dourn ne t'excuse pas pour la longueur, j'ai lu ça d'une traite !

J'ai adoré lire vos deux récits, j'y ai retrouvé ma fascination de jadis, celle née du fait qu'on plongeait dans ce monde sans en connaître les codes. On ne savait pas ce que cachait chaque recoin, tout était possible, rien n'était certain, tout intriguait, tout fascinait. Bien sûr, on retrouve un peu de ça quand on y replonge, mais c'est plus tout à fait pareil.

C'est aussi pour ça qu'avec le recul, Obduction m'apparaît une bonne chose parce qu'on devrait retrouver cette perte de repères totale (peut-être pas aussi grande qu'au temps de Myst où l'objet vidéoludique en lui-même était une curiosité, mais quand même), et ça devrait être grisant.

CITATION(Dournon @ 21/11/2013, 22:36) *
Civilisation
Oh punaise, ouiii, Civilisation ! Ça faisait partie des jeux auxquels on jouait aussi, sur ce gros Mac. Mes souvenirs sont là aussi très très vagues sur ce jeu mais je crois que j'aimais vraiment bien. Jamais retesté le moindre jeu de la série depuis, curieusement.
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Dournon
* 22/11/2013, 22:15
Message #7
Feignasse amnésique

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CITATION(Scribe @ 22/11/2013, 05:41) *
j'ai cru que ça vous intéressait pas.
Tu rigoles! Il fallait juste trouver un peu de temps.
J'ai oublié de dire que Myst a fasciné aussi des non-joueurs, comme Chett. Pendant que je postais, je lui ai demandé s'il avait un vague souvenir de l'année où j'avais acheté Myst, sans trop m'attendre à une réponse. Elle a fusé : non seulement il se souvenait de l'année, mais aussi du Libé et surtout des atmosphères mystiennes qu'il adorait, du temps qu'il passait à regarder par-dessus mon épaule et de l'humiliation qui fut la mienne lorsque, alors que j'avais horriblement bataillé sur ce putain de labyrinthe, mon cher beau-frère l'avait craqué en deux temps trois mouvements (sur ce coup-là, Chett aurait pu avoir la courtoisie de se prétendre amnésique). Enfin, tout joueur qui l'a vu chez moi a filé l'acheter - car je n'en étais pas encore suffisamment lassée pour le prêter et on ne savait pas copier un cd en ces temps-là. C'était notre "kickstarter" de l'époque biggrin.gif
Quand beaucoup plus tard j'ai eu la faiblesse de le passer à quelqu'un, je ne l'ai jamais revu et ai ainsi perdu mon "édition originale" triste_crise.gif

CITATION
C'est aussi pour ça qu'avec le recul, Obduction m'apparaît une bonne chose parce qu'on devrait retrouver cette perte de repères totale (peut-être pas aussi grande qu'au temps de Myst où l'objet vidéoludique en lui-même était une curiosité, mais quand même), et ça devrait être grisant.
yes.gif oh oui ! (putain, deux ans...)

CITATION
Oh punaise, ouiii, Civilisation ! --- --- Jamais retesté le moindre jeu de la série depuis, curieusement.
Et tu as parfaitement raison : je les ai faits du I au V, et plus on avance dans les versions, plus l'intérêt décroît car la possibilité d'avoir un "rendu 3D", gourmand par nature, a drastiquement réduit la complexité du jeu donc son intérêt et son attrait.
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* 22/11/2013, 22:35
Message #8
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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Apparemment on peut trouver le premier volet et le second en abandonware alors qui sait si je m'y replongerai pas un jour...
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* 23/11/2013, 02:34
Message #9
Noircisseur de papier virtuel

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J'ai indenté vos récits pour qu'ils ressortent un peu mieux.

Bon, du coup je vous livre la deuxième partie de mon histoire, mes premières véritables explorations personnelles dans les mondes de Myst.

Je me souviens bien de cette boîte 5e anniversaire, que j'ai malheureusement jetée parce qu'en carton souple qui avait fini par se déchirer d'un peu partout. Je n'étais pas à l'époque encore un fan pur et dur, sinon je n'aurais pas commis cette hérésie. Cette boîte contenait, en plus des jeux, un magnifique petit carnet de notes dont je parlais plus haut. Là encore, je n'étais pas à l'époque fanatique de Myst au point de ne pas oser souiller ce joli carnet par mes gribouillages. Avec le recul, pourtant, je ne regrette pas le moins du monde de l'avoir fait, d'abord parce qu'il aurait autrement sans doute moisi dans un tiroir, et qu'en plus de ça il renforçait l'immersion dans le jeu. Très vite, je me suis mis à prendre mes notes avec soin, effacement même mes premiers gribouillis rapides pour les réécrire proprement, écrivant des petits résumés des bouquins de la bibli de Myst ou des présentations des Âges, les dialogues du jeu et autres annotations qui n'étaient plus uniquement des notes pour résoudre des énigmes, mais un véritable petit carnet de voyage.

J'ai donc recommencé à jouer à Myst, ou plutôt véritablement commencé le jeu, en ayant fait l'acquisition de cette boîte. Mon petit frère, qui a pas mal suivi mes premières explorations, a fini par s'en désintéresser, et cette aventure est vraiment devenue mon aventure. J'ai recommencé Myst en appréhendant cette fois-ci un peu mieux l'histoire et le scénario. J'ai rapidement été complètement happé. Ce jeu était fait pour moi, qui suis par nature assez solitaire et aime explorer, découvrir, comprendre, réfléchir. Quel frère aider ? Les pages rouges, ou les pages bleues ? Je crois que je me suis posé la question un nombre incalculable de fois au cours du jeu. D'ailleurs, il me semble que j'apportais les deux à chaque fois, jusqu'à la dernière où il a véritablement fallu faire un choix...

J'ai avancé de manière assez constante, et j'ai adoré ces moments où la vérité d'une énigme se révèle enfin et qu'on est remercié par la découverte de nouveaux environnements. Certains environnements m'ont parlé plus que d'autres. J'ai assez peu aimé Selenitic (même si la compréhension de l'énigme du labyrinthe a été une grande jubilation) et en revanche, j'ai absolument été conquis par Channelwood, en particulier la luxueuse cabane dans les arbres de Sirrus, probablement mon endroit préféré de tout le jeu. Je me suis vu bien des fois assis au petit bureau face à la fenêtre, ermite dans son joli cocon suspendu.

Je suis totalement tombé dans le piège du scénario, que je ne révélerai pas ici au cas où il existerait encore quelque part un très hypothétique lecteur de ces lignes qui n'a pas fini Myst. Et j'ai adoré perdre le jeu, deux fois de suite en plus, me faire doublement piéger avant de comprendre ce qu'il fallait faire en réalité. J'ai longtemps considéré, et je le crois toujours pour une bonne part, que le coup de génie de Myst ne se révélait que lorsqu'on perdait la partie, lorsque le jeu nous battait : tu te croyais futé, hein ? Tu pensais avoir trouvé qui était le gentil et qui était le méchant de l'histoire ? Perdu ! J'ai rarement été aussi satisfait d'échouer dans un jeu : "Putain, les salauds, ils m'ont bien eu". Le comble de l'histoire étant donc d'avoir échoué une seconde fois... Le scénario de Myst, pour sa simplicité et son efficacité, restera pour moi le meilleur de la saga.

J'ai commencé Riven aussitôt après, et sa difficulté m'a de prime abord rebuté. Mais je suis rapidement tombé sous le charme de l'univers, de l'ambiance générale beaucoup plus prenante que les mondes de Myst qui avaient un manque de cohérence entre eux. Il me faudra des années, et plusieurs parties pour véritablement tomber sous le charme et mesurer le plein potentiel de Riven, qui au début fut un mélange de fascination et de frustration.

Le virus s'était en tout cas durablement installé pour ne plus me quitter. J'ai commencé à compulsivement explorer Internet pour mieux comprendre ces mondes, collectant plein d'infos sur l'univers de Myst et l'histoire D'ni, me demandant d'où tout ça pouvait bien provenir (la réponse était entre autres dans les romans, dont je n'ai appris l'existence que bien plus tard). Et puis sont arrivées les premières communautés en ligne, où j'ai pu discuter avec d'autres allumés des neurones, sur jeuxvideo.com d'abord, et puis Riven World, Uruberlus, et enfin un certain Myst Aventure... Myst fait partie de moi, et a probablement contribué à faire de moi la personne que je suis aujourd'hui. Un long et beau voyage.
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* 13/01/2014, 12:21
Message #10
Noircisseur de papier virtuel

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CITATION(Volyova @ 21/11/2013, 11:27) *
Ha, ben merdre alors ! Pas vu ce sujet hoo2.gif
Bon, faut déjà que je réponde au pavé du Tripoux mais ensuite je me lance ici yes.gif
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Robert Tripoux
* 17/01/2014, 13:45
Message #11

Tire au flanc !

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CITATION(Scribe @ 13/01/2014, 12:21) *
CITATION(Volyova @ 21/11/2013, 11:27) *
Ha, ben merdre alors ! Pas vu ce sujet hoo2.gif
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Imaginarius
* 8/09/2014, 12:11
Message #12

Je sé écrir mon prainon

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Ah tiens, j'avais pas vu ce sujet! … En même temps, il n'existait pas la dernière fois que je suis passé, c'est peut-être lié.
En tout cas, j'ai bien aimé lire vos histoires. J'y ai retrouvé certaines de mes propres impressions de l'époque. Mais j'ai bien peur que ma propre découverte de l'univers de Myst ait quelque chose de beaucoup moins magique...

Mon initiation aux jeux vidéos remonte à quelque part aux alentours de 1992 ou 1993. J'avais 7 ou 8 ans. La famille de mon père avait organisé une grande fête pour une raison que j'ignore. Mariage de ma cousine, peut-être? Hum... Aucune idée, en fait. Tout ce dont je me souviens, c'est que mon cousin avait une Game Boy. (Oui, unE Game Boy. J'ai toujours dis unE et je ne vois pas pourquoi je changerais maintenant.) On a passé toute la soirée à jouer à Tetris à tour de rôle. (Sachant que mon cousin m'avait expliqué que le but du jeu, c'était de faire une porte en bas de l'écran, les sessions devaient être assez courtes...) Me voyant fasciné par cette petite bestiole électronique, mon oncle m'en a offert une au Noël suivant, avec Tetris.
Et c'est comme ça qu'a commencé ma longue passion pour ce jeu. Plus de 20 ans que j'y joue sur ma Game Boy et je ne m'en lasse toujours pas. J'ai récemment atteint mon but de dépasser les 200 lignes. Yeah!
… Ah ouais, mince, le sujet c'est Myst... Bon! =>
Si on met de côté un jeu de foot très minable auquel je ne touchais presque jamais (Super Kick off, pour ne pas le nommer), je n'ai eu que 2 jeux, Tetris et Warioland (de la plate-forme), jusqu'à l'arrivée du premier ordinateur chez nous (un mac, pour mon père compositeur), vers 1997. (J'avais donc 12 ans.) J'ai immédiatement pris l'habitude de squatter l'ordi dès que mes parents n'étaient plus dessus. Quand j'y repense, mes parents me laissaient vraiment beaucoup jouer. D'un autre côté, ils n'ont jamais eu à se plaindre de mes résultats scolaires, bien au contraire, donc je suppose que ça aide.
Avant d'en venir à Myst, j'ai eu pas mal de jeux : courses de voitures avec Nascar Racing, acrobaties aériennes avec Flight Unlimited, jeux de gestion (Caesar II : qu'est-ce que j'ai adoré ce jeu! J'y ai d'ailleurs encore rejoué il n'y a pas si longtemps.)... Je passais aussi beaucoup de temps sur les démos en tout genre des cd-rom qui accompagnaient les sorties mensuelles de SVM Mac, auquel était abonné mon père. (Démos qui m'avaient bien fait comprendre que le pan-pan-boum, c'était pas pour moi.)
[Note au passage : J'ai un souvenir assez marqué d'une démo en particulier, d'un jeu de gestion... tout en anglais... Ça m'a marqué parce que je ne comprenais strictement rien. Les rares fois où j'arrivais à faire bouger quelque chose à l'écran, je n'avais aucune idée de ce que je venais de faire. Ça s'appelait Civilization II. Maintenant que je comprends l'anglais, j'y ai rejoué... Je me fais systématiquement ratatiner en moins de 10 minutes... Grand progrès.]
Mais, en dehors de Caesar II, les jeux auxquels je jouais le plus, c'était des pointe-et-clique, sur lesquels mes méninges ont fait leurs armes. Sam & Max d'abord, histoire de commencer sur des bases saines. (Utiliser la clé anglaise sur le poisson en plastique pour couper un bout de ficelle, évidemment! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt?) The Dig, après, beaucoup plus Myst-ien, et qui a pas mal fait travailler mes neurones. (Ce rogntudju de squelette à reconstituer qui m'a bloqué pendant des semaines, rhaaa!!)
Ensuite, je crois que j'ai commencé à avoir envie de tâter du Myst à cause des catalogues de jeux que je feuilletais pendant des heures, juste histoire de rêver à tout ce que j'aimerais avoir. (Je fais toujours ça, d'ailleurs...) Et puis un jour de 1998, j'ai fait un calcul fort étrange. Myst à 200 francs, c'était trop pour mon maigre argent de poche. Par contre, pour 69 francs, je pouvais avoir sa parodie, Pyst. ... Et j'ai trouvé que c'était un bon plan pour découvrir l'univers de Myst pour pas cher. taper.gif
J'ai donc arpenté pour la première fois l'île de Myst dans sa version Pyst-ienne. … Pour le côté magie de la découverte, non, c'était pas top. Mais j'avais prévenu. C'est sans doute le pire jeu vidéo que j'aie touché. Si on peut appeler ça un jeu. Douze malheureuses cartes postales montrant des endroits différents de l'île, saccagés par les touristes. Et sur chacune des cartes, une dizaine d'animations très inspirées, comme une mouette faisant ses besoins sur le quai ou un chien urinant devant le planétarium. Drôlerie et hilarité. J'avais toujours rêvé d'avoir un jeu comme ça.
Heureusement, quelques mois après ce faux départ, on m'a offert le vrai Myst. Les lieux m'étaient déjà plus ou moins familiers mais c'était quand même nettement plus plaisant à explorer. Mais le moment où j'ai eu vraiment l'impression de partir dans l'inconnu, c'est quand j'ai accédé pour la première fois à l'un des quatre autres âges du jeu. Je suis totalement incapable de me souvenir lequel j'ai trouvé en premier. Je me souviens juste du plaisir que j'ai eu à explorer ces nouveaux mondes.
Il n'y a pas d'âge que je n'ai pas aimé. Mais je dois reconnaître avoir un faible pour celui des passerelles de bois... et pour Selenitic. Ayant grandi en baignant dans la musique, un monde de sons, c'était presque le paradis. Bon, ok, Selenitic n'a pas grand chose d'un paradis. Mais ça reste pourtant l'âge que j'ai le plus de plaisir à parcourir.
Si je me souviens bien, j'étais bien parti pour finir le jeu en une ou deux semaines... et puis je suis arrivé sur l'âge du bateau-pierre. Un mois plus tard, j'y étais toujours. Gasp! crazy.gif
C'est à ce moment-là que l'enveloppe contenue dans la boîte du jeu a commencé à sérieusement me tenter. (Pour ceux qui n'ont pas eu l'édition originale de Myst, dans la boîte se trouvait une enveloppe à n'ouvrir qu'en cas d'extrême nécessité, avec des indices au cas où nous soyons complètement bloqués.) Comme je finissais par en avoir marre de tourner en rond sur ce rocher, j'ai cédé à la tentation et ouvert l'enveloppe.
Je me souviens bien de ce moment parce qu'ouvrir cette enveloppe, c'était renoncer à trouver moi-même la solution, ce qui me faisait culpabiliser. Et puis surtout, je reconnaissais que le jeu m'avait battu. Tout ça pour m'apercevoir que ces indices m'étaient complètement inutiles car là uniquement pour lancer le joueur au tout début de l'aventure. J'étais bien avancé, tiens. paskontent.gif Mais au final, je n'ai pas été si mécontent que ça de cette déception car quelques semaines plus tard, j'ai résolu cette satanée énigme de la rose des vents et j'ai pu me dire fièrement que j'avais fini le jeu sans aide. Ouééééééé! content.gif
Contrairement à beaucoup d'entre vous, ceci dit, pour moi, l'aventure s'est arrêtée là. Du moins pour une dizaine d'années. Mais la suite attendra peut-être une autre fois.


Désolé de ce monstrueux pavé. Je crois que je me suis laissé emporter. confused.gif

Ce message a été modifié par Imaginarius - 9/09/2014, 21:11.
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Volyova
* 9/09/2014, 09:31
Message #13
Aldebarans narcophilae

Et c'est pas fini !
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Ben non ,c'est pas trop long. C'est justement pour ça que ce sujet est fait yes.gif
Et c'est très intéressant et touchant, moi je trouve.

Et j'ai toujours à raconter ma propre expérience, moi whistling2.gif
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Volyova
* 9/09/2014, 10:56
Message #14
Aldebarans narcophilae

Et c'est pas fini !
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De mon côté, j'ai plongé dans Myst grâce à l'un de mes frangins. Il avait du détecter en moi la future accro...
À l'époque je commençais à peine à m'intéresser aux ordinateurs, utilisant maladroitement le traitement de texte et les logiciels de base de données pour mon boulot. Je n'avais jamais joué sur mon ordinateur, n'imaginant même pas que c'était possible.
Mon frère, Patrick, me glissa alors "Tiens, tu devrais essayer de jouer à Myst, ça devrait te plaire" Un jeu que lui-même avait adoré.
Aussitôt je m'adressais à mon autre frère, mon pourvoyeur officiel de jeux gratuits (j'étais bien pauvre à l'époque, snif)
Et me voici devant l'écran ridiculement petit à l'époque, dans ma petite chambre sous les toits à Paris, complètement fascinée par cette île qui me paraissait immense.
Je me souviens de la première lettre trouvée par terre, de la bibliothèque et de ses livres qui m'intriguaient plus que tout, puis de l'enchaînement me permettant de pénétrer dans d'autres lieux de l'île.
Mais surtout je garde en tête la première liaison et le son qui l'accompagnait. J'ai presque eu un peu peur, tellement j'étais investie dans l'histoire. Que se passait-il ? Qu'allait-il m'arriver ?
J'avais une totale confiance en mon frère qui m'avait dit qu'on ne pouvait pas mourir et c'est bien pour ça que je n'ai pas trop tremblé... mais quand même !
Comme beaucoup d'entre-vous j'ai passé des nuits entières sur ce jeu, négligeant tout le reste.
C'est avec Myst que j'ai pris l'habitude de tout noter, de faire des plans, des listes de mystères à résoudre etc.
Des années plus tard quand j'ai découvert qu'il y avait sur le Net d'autres fans, ça a été un vrai plaisir de comparer mes notes avec celles des potes, voyant comment chacun avait nommé tel ou tel lieu, relevé tel ou tel détail etc.
Le jeu ne m'a pas paru difficile lorsque je l'ai découvert. Certainement parce que je n'avais aucun point de comparaison et aussi parce que mon frère l'ayant terminé je ne voyais pas pourquoi cela me poserait problème.
Je n'avais aucune notion de "rapidité", non plus, je n'aurais jamais imaginé que l'on puisse vouloir finir un jeu en un temps record. Par la suite ce concept m'a paru complètement débile : pourquoi vouloir épuiser le plus vite possible la magie d'un jeu ? Quelle connerie !
Du coup j'ai passé des semaines sur Myst, découvrant la joie de la solution qui vient en plein milieu d'une nuit de sommeil réparateur, les moments d'absence au boulot parce qu'une idée vient de me traverser l'esprit...
J'ai séché une paire de fois et, là, j'avais la chance d'avoir Patrick qui fort intelligemment ne m'a jamais donné la solution toute crue mais s'est amusé à me distiller des indices sibyllins pour m'aider à avancer.
Le souvenir que je garde de Myst c'est celui, avant tout, d'un concept génial, celui des livres de liaison qui permettent d'aller dans d'autres mondes, originaux et étonnants, de ces ambiances envoûtantes tellement convaincantes.
Ensuite, je me souviens de la joie, de la satisfaction intellectuelle quant une énigme était résolue, du plaisir intense d'avoir assemblé les indices et trouvé le truc. La balade n'était pas que contemplative, on "gagnait", à la sueur du neurone, le droit de voir plus loin, autre chose ! Le bonheur !
Par la suite Riven fût une claque monumentale, que rien n'égalera jamais (j'avais écrit à ce sujet il y a longtemps, voir ici)
Et j'en reste là pour l'instant. La suite une autre fois wink3.gif
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Scribe
* 15/09/2014, 22:39
Message #15
Noircisseur de papier virtuel

Et c'est pas fini !
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Très chouette de lire vos deux récits, merci ! number-one-45.gif
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