"What's your perversion", ou avez-vous une oeuvre fétiche ? |
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"What's your perversion", ou avez-vous une oeuvre fétiche ? |
NounouOgg |
16/09/2006, 14:28
Message
#1
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Hibernatus Cas psychiatrique incurable Groupe : Membres confirmés² Messages : 1 196 |
Y a-t-il pour vous une oeuvre, un auteur, un artiste pour lequel vous nourrissez une sorte d'obsession, pour lequel vous êtes prêts à faire des choses inconsidérées ?
Ex : faire la queue pendant des heures pour être l'un des premiers à avoir la chance d'avoir le dernier Harry P. entre les mains. (c'est plus clair maintenant ?) Il me semble bien avoir eu plusieurs fois ce genre de comportement, pour plusieurs objets différents... Je réfléchis à cette question et je posterai ci-dessous mes aveux. PS : pour match, je sais déjà ! :> (Match, si tu veux nous en parler... ) Que Jean Anouilh et Peter Glenville soient rassurés, ils ont au moins un fan inconditionnel |
NounouOgg |
8/09/2007, 09:22
Message
#2
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Hibernatus Cas psychiatrique incurable Groupe : Membres confirmés² Messages : 1 196 |
Je ne connais pas non plus. Tu peux nous en dire un peu plus ? J'ai vu que c'était du même auteur que Buffy, c'est dans le même genre ou non ?
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Dournon |
8/09/2007, 23:26
Message
#3
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Feignasse amnésique Même Chuck n'a pas fait mieux ! Groupe : Membres Confirmés Messages : 2 495 |
CITATION J'ai vu que c'était du même auteur que Buffy, c'est dans le même genre ou non ? non, ce n'est pas du tout le même genre, bien que les Buffy-guys ne soient pas très loin (le co-scénariste Tom Minear, la scénariste Epensen ou son, je sais plus, ainsi que certains acteurs, qui ont joué d'abord dans Firefly avant d'atterrir dans Buffy lorsque la Fox a fait l'immense connerie d'arrêter la série). Mais on retrouve le côté humaniste et féministe propre à Whedon Firefly est devenu une série culte, tellement culte qu'elle est sans doute la seule à avoir eu droit à un film (cinéma) après son arrêt! Vous l'avez peut-être vu, c'est Serenity, qui peut se voir indépendamment mais la série était beaucoup plus savoureuse, tant au plan de la forme qu'à celui du contenu, car ils pouvaient prendre le temps de développer situations et personnages en ciselant les dialogues qui sont de pures splendeurs. Si vous avez vu le film, pas la peine de lire ce qui suit. Il faut juste savoir que le film n'était que le dénouement extrêmement condensé, des 14 épisodes de la série (et encore on ne sait pas tout) et que la série est bien meilleure que le film (et pourtant j'ai vraiment aimé le film, c'est dire!). Si vous n'avez pas vu le film, ça vaut le coup de voir d'abord la série. Forcément, y'a un suspens... On est là dans un univers vraisemblable, voire réaliste en terme de projection dans le futur : très loin de la Terre, les deux surper-puissances ont fusionné (usa & chine). Tout le monde, toutes classes confondues, parle donc indifféremment les deux langues (dong ma ?), ce qui nous offre des dialogues émaillés de jurons en chinois (et une illustration musicale géniale, puisque toutes les cultures terrestres ont été jetées dans un melting pot de l'ordre du mixer géant). Donc une puissance hégémonique et unificatrice, l'Alliance, et face à elle, un ex-soldat indépendantiste sept ans après la fin du conflit que les Indépendantistes ont bien entendu perdu. Un type qui a perdu en même temps toute foi en quoi que ce soit et tout espoir. Il possède un petit vaisseau et s'adonne à un peu de contrebande de ci-delà avec son équipage (deux femmes : son second et la mécanicienne; deux hommes : le pilote et un mercenaire). Ce ne sont pas des héros mais juste des gens qui s'évertuent à survivre. Vont s'agglutiner à eux une sorte de geisha (une prostituée de haute volée, seule personne hautement respectable du vaisseau), un prêtre en quête d'on ne sait quoi (merci la Fox! on ne le saura jamais) et bientôt un couple qui est bien entendu le moteur de l'intrigue mise en place. Enfin, au-delà des confins du monde connu, rôdent des méchants - parce qu'il en faut (mais si vous avez vu le film, vous savez pourquoi ils le sont et ce qu'ils doivent à Shakespeare et à sa Tempête). La grande réussite de la série est d'offrir à chacun de ces personnages, dont on s'attend au départ qu'ils soient des stéréotypes, une réelle densité et de construire au fur et à mesure des épisodes une réelle interaction entre ces personnages. Et pourtant, ils sont neuf! Et je ne vous raconte rien de l'histoire... Au plan de la forme : Avant tout, pour une fois, on ne se fout pas de nous : il n'y a pas de bruit dans l'espace, bordel! Je crois que c'est la seule série de sf (ou film) où, lorsqu'on passe dans l'espace, le bruit s'arrête. C'est dire à quel point le réalisme est respecté. Ensuite, formellement, le côté 'cheesy" comme ils disent. On s'est habitué depuis (on l'a beaucoup vu dans Battlestar Galactica dont je dirais qu'il est beaucoup plus bof - et beauf que Firefly), mais le côté "image flou parce que je vais la mise au point sur un vaisseau loin dans l'espace et ça bouge en plus", alors que tout ça est virtuel, participe aussi de ce réalisme et fait oublier qu'on est dans de la sf. C'est juste un docu-drame - ou une docu-comédie, ça dépend des moments. Et il y a un côté western (très "nouvelle frontière" US) qui se laisse voir parce qu'il n'est pas omniprésent mais bien justifié dans la vraisemblance du tout. Enfin la qualité de l'image, léchée, soignée, bon directeur de la photo, excellent montage, rythme soutenu, constructions narratives pas piquées des vers (ah, Out of gas!) et interrogations quasi-métaphyisques (Objects in space)... C'est simple : je l'ai acheté en 2004 et depuis ça a été pyramidal : qui l'a vu chez moi l'a acheté et qui l'a vu ensuite chez ceux qui l'avaient vu chez moi itou, etc... addictif, le truc. Ecueils :DVD ZONE 1. Langues : anglais espagnol français. Sous-titres : anglais espagnol. Je ne sais pas pour qui ils ont fait le doublage français (les Canadiens ?) mais je n'ai rien entendu de pire de ma vie. Même mon mec, qui ne parle pas anglais du tout, exige de les voir en anglais, c'est dire! Bon, j'arrête parce que sinon j'y suis jusqu'à demain. Euh... on est déjà demain alors Là c'est le site des browncoats (les indépendantistes portaient des manteaux marrons, d'où le nom), l'un des plus complets sur les épisodes, les personnages... et les bouts de dialogue en chinois! Là c'est une page de citations extraites des dialogues de la série et du film, juste pour le fun. et là c'est le wiki (avec la photo des neufs personnages). MAL : Wheel never stops turning, Badger. BADGER : That only matter to the people on the rim. |
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